Miguel Barnet Lanza

Né à La Havane, Cuba, le 28 janvier 1940. Dès très jeune il s’est lié avec les figures les plus importantes de l'ethnologie cubaine, tels que Argeliers Leon et Isaac Barreal. Il a collaboré avec Alejo Carpentier à la presse nationale de Cuba et avec le Poète National Nicolás Guillén à l'Union Nationale d'Écrivains et Artistes de Cuba, l’institution dont il est fondateur, et son actuel président. Il est diplômé du Premier Séminaire Ethnologie et Folklore donné par l’ethnologue et musicologue Argeliers Leon en 1960.

A l'âge de 21 ans, il a fait partie du groupe fondateur de l'Académie de Sciences de Cuba et il a intégré la première équipe de travail de l’Institut d’Ethnologie et Folklore. Pendant les sept années, là où il a travaillé en tant que chercheur scientifique de cette institution, il a reçu divers cours dans ces matières, donnés par des professeurs cubains et étrangers, et il a obtenu de hautes qualifications. Il s'est spécialisé dans la recherche ethnologique et dans les aspects de la transculturation des religions d'origine africain à Cuba et aux Caraïbes.

Il est l'auteur cubain vivant le plus publié à Cuba et à l’étranger. Sa bibliographie comprend les titres suivants: La piedra fina y el pavorreal, Isla de güijes, La sagrada familia, Orikis y otros poemas, Carta de noche, Mapa del tiempo, Viendo mi vida pasar, Con pies de gato y Actas del final (poésie). Autógrafos cubanos, La fuente viva y Cultos afrocubanos (chronique, essai, monographie). Akeké y la jutía (fables cubaines). Biografía de un cimarrón, Canción de Rachel, Gallego, La vida real y Oficio de ángel (roman-témoignage).

Il a écrit des scripts de plusieurs documentaires cinématographiques et de films cubains reconnus tels que: Gallego, basé sur son roman homonyme et La Bella del Alhambra, qui a été inspiré de son roman Canción de Rachel et qui a reçu le Prix Goya 1990 aux meilleur film étranger de langue espagnole. Il a pris part des congrès, des événements littéraires et il a donné des conférences dans les universités de l'Europe, des Etats-Unis, de l'Amérique latine et de l’Afrique. En plus d'être un actif promoteur culturel à Cuba, il est un connaisseur profond de la musique cubaine, sur laquelle il a écrit et il a donné des conférences illustrées en compagnie d’artistes cubains de taille internationale. Il a été boursier du Système de Bourses Académiques de l'Allemagne (DAAD) et de l'institution John Simon Guggenheim des Etats-Unis.

En 1995, il a créé avec l'appui du Ministère de la Culture de Cuba, la Fondation Fernando Ortiz, l'institution culturelle cubaine de caractère public et civil, non gouvernementale, avec capacité et personnalité juridique et patrimoine propres, dont il est le Président jusqu'à présent. En 1996 il a été désigné, par l'UNESCO et par le Ministère d’ Affaires Extérieures de Cuba, membre du Conseil Exécutif de cette organisation. Pendant cette même année, il a reçu le Titre de Mastère en Histoire Contemporaine qu'accorde l'Université de La Havane, et en février 1997, sur proposition de l'institution mentionnée de hautes études, la Commission Nationale cubaine de Degrés Scientifiques lui a décerné le titre de Docteur en Sciences Historiques. En mai 1997, il est nommé membre du Conseil Honorifique par la Chaire Extraordinaire de Notre Amérique, de la Faculté de Sciences Anthropologiques de l'Université Autonome de Yucatán, à Mérida, Mexique, afin de représenter la République de Cuba dans le cadre académique américain.
Prix de la Critique Littéraire pour : Gallego, 1983 ; La vida real, 1986

La Fédération de Sociétés Espagnoles de Cuba lui a décerné la distinction Miguel de Cervantes y Saavedra en 2008. En 2010, l'Association Hermanos Saíz (AHS) lui a conféré la distinction Maestro de Juventudes.



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